Ces 3 maladies psychologiques sont toutes en lien avec le travail et peuvent chacune à leur manière, vous tirer vers l’épuisement professionnel, l’anxiété voire la dépression.
Quelles différences entre elles et comment les reconnaitre dès les premiers signes ? On fait le point
Reconnaitre : LE BURN-OUT
Celle-ci, c’est encore la plus connue des trois. Le burn-out apparait chez les salariés soumis à une trop grande charge de travail et à de trop lourdes responsabilités pendant trop longtemps.
Entre charge mentale constante et stress chronique, le travail prend trop de place dans l’esprit du salarié finit par ne plus pouvoir s’en détacher et « surchauffe » au point de ne plus pouvoir continuer de travailler, par manque d’énergie, d’envie ; au point d’être entièrement « vidé ».
Au-delà de ces premiers symptômes qui sont aujourd’hui bien connus des médecins généralistes, le burn-out peut avoir des conséquences de long termes à ne pas prendre à la légère.
Perte d’estime de soi, troubles de l’alimentation, dépression, anxiété, conduites addictives… Sont autant de troubles et de maladies auxquels peut mener un burn-out, il est donc important de prendre le temps de s’en remettre et d’être le plus accompagné possible pour y faire face.
Reconnaitre : LE BORE-OUT
Si le Burn-out est la conséquence d’une surcharge de travail, le Bore-out quant à lui est la conséquence d’un trop grand ennui au travail ! Et, contrairement à certaines idées reçues, c’est une réalité parfaitement documentée.
Aller au travail pour ne rien faire de ses journées a une influence dévastatrice sur notre santé mentale.
Outre l’ennui pendant plusieurs heures, ça vous expose à un sentiment d’inutilité et de gaspillage de votre temps qui peut conduire aux mêmes dangers à long terme que le burn-out : de la perte d’estime de soi à la dépression, en passant par des conduites addictives (alcool, drogues…) dangereuses pour votre santé.
Reconnaitre : Le BROWN-OUT
Le Brown-out n’est ni la conséquence d’une surcharge de travail, ni celle d’un manque de tâches à effectuer. Le Brown-out arrive quand on ne trouve plus aucun sens, plus aucun intérêt, à ce qu’on fait de ses journées au travail.
Particulièrement présent dans les métiers du tertiaire (RH, chefs de projets…) il est la conséquence d’un travail que le salarié trouve absurde et sans intérêts, et peut lui aussi mener à des dépressions et une forte perte d’estime de soi si la personne ne change pas de tâches, d’entreprise ou encore de métier.
Dans ce cas, une reconversion peut être la solution.
Que faire ?
Si ces maladies liées au travail ne sont toujours par reconnues officiellement,
Un salarié dans une situation de souffrance au travail peut être placé en arrêt maladie par son médecin et être indemnisé par l’Assurance Maladie. Mais, pour qu’il soit considéré comme une maladie professionnelle, ce sera à lui de prouver que son trouble est directement lié au travail et entraine une incapacité permanente partielle d’au moins 25%.
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